Echec et mat pour la nouvelle municipalité

Depuis plusieurs années la situation du pôle funéraire publique de l'Albigeois (PFPA) ne cessait de se dégrader en raison de graves dysfonctionnements en terme de management sous l'impulsion du président du conseil d'administration, jusqu'à sa démission du conseil d'administration du PFPA et du conseil municipal. Cette démission, pour des raisons politiques, au bout de 8 mois de mandat interpelle.
La situation particulièrement critique du PFPA a été portée à la connaissance des Albigeois par des salariés dénonçant des pratiques auxquelles ils étaient contraints et qui portaient atteinte à leur déontologie.
La mairie d'Albi ne pouvait ignorer la situation, en effet 6 des 9 membres du conseil d'administration du PFPA sont des conseillers municipaux albigeois, au regard des nouveaux statuts il s'agit désormais d'un conseil de surveillance mais la représentativité du conseil municipal d'Albi reste inchangée. Madame le Maire ne peut se protéger en prenant bien soin de ne pas s'ingérer dans les affaires de cette société publique locale, tout en demandant aux conseil d'administration de suivre les recommandations de l'audit social portant notamment sur l'aide à la reconversion des 4 salariés licenciés, quelle contradiction ! De plus, cet engagement n'est absolument pas tenu. Une transaction n'aurait-elle pas pu être proposée à ces salariés, comme cela a été conclue avec le directeur général délégué, avec une célérité qui interroge.

Alors que les nouveaux locaux du PFPA vont bientôt être livrés, un audit financier nous paraît également s'imposer. Face à cette situation la mairie d'Albi est dans le déni comme sur de nombreux autres sujets tel que les modes de déplacements et de stationnement à Albi ou la vitalité des commerces du centre ville et du marché couvert. Comment ce mode de gestion des enjeux peut rassurer les albigeois et nous permettre de mieux vivre ensemble ?