Comme un tournant
C’est peut être une première en plus de 25 ans. La droite est divisée, déchirée et même entachée quand on apprend qu’Anticor se penche sur une transaction entre notre collectivité et les parents d’un élu (Transaction dénoncée par l’opposition d’ailleurs). Au contraire la gauche écologiste est plus unie que jamais. Portée par un fort mouvement citoyen.
C’est donc l’occasion de questionner les candidats sur :
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une redéfinition des politiques d’aides aux entreprises et aux associations. Des critères pensés à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux. Et à la clé peut être un grand projet pour l’agriculture, notamment vivrière.
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Le développement de notre cité. Et notamment des zones commerciales et de l’habitat. Pour réguler les premières, les moratoires existent, un PLU plus strict est possible, la sanctuarisation des terres arables est envisageable. Les mouvement de progrès voudront réinvestir les centres-villes, centres-bourgs et les cœurs quartier. Tant en terme de logements, que de culture ou déplacement. Pour réinventer les liens entre nous tous.
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Leur rapport au bien commun. Certains veulent tout privatiser et d’autres considèrent que le bien commun est la richesse de ceux qui n’en n’ont pas. Quid des parkings, des terres agricoles, de l’habitat social, etc…
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L’éthique en politique. Être majoritaire n’est pas décider de tout, seul. La contradiction doit avoir sa place, comme garde-fou et comme source parfois d’idées. Toute action publique se doit également d’être contrôlée et sanctionnée si besoin. C’est tout une façon d’être Maire qui mérite d’être clarifiée.
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La politique culturelle. Nous croyons à plus d’imaginaires pour moins de divertissement. Tant d’acteurs culturels attendent plus du partenariat avec la ville.
Nous œuvrerons pour que 2020 soit comme un tournant. Clairvoyant, rassurant et enthousiasmant. Sous le signe du lien et de la préservation de notre environnement.