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Albi Groupe socialiste et citoyen

9 décembre 2019

Comme un tournant

C’est peut être une première en plus de 25 ans. La droite est divisée, déchirée et même entachée quand on apprend qu’Anticor se penche sur une transaction entre notre collectivité et les parents d’un élu (Transaction dénoncée par l’opposition d’ailleurs). Au contraire la gauche écologiste est plus unie que jamais. Portée par un fort mouvement citoyen. 

 

C’est donc l’occasion de questionner les candidats sur : 

  • une redéfinition des politiques d’aides aux entreprises et aux associations. Des critères pensés à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux. Et à la clé peut être un grand projet pour l’agriculture, notamment vivrière.

  • Le développement de notre cité. Et notamment des zones commerciales et de l’habitat. Pour réguler les premières, les moratoires existent, un PLU plus strict est possible, la sanctuarisation des terres arables est envisageable. Les mouvement de progrès voudront réinvestir les centres-villes, centres-bourgs et les cœurs quartier. Tant en terme de logements, que de culture ou déplacement. Pour réinventer les liens entre nous tous.

  • Leur rapport au bien commun. Certains veulent tout privatiser et d’autres considèrent que le bien commun est la richesse de ceux qui n’en n’ont pas. Quid des parkings, des terres agricoles, de l’habitat social, etc…

  • L’éthique en politique. Être majoritaire n’est pas décider de tout, seul. La contradiction doit avoir sa place, comme garde-fou et comme source parfois d’idées. Toute action publique se doit également d’être contrôlée et sanctionnée si besoin. C’est tout une façon d’être Maire qui mérite d’être clarifiée.

  • La politique culturelle. Nous croyons à plus d’imaginaires pour moins de divertissement. Tant d’acteurs culturels attendent plus du partenariat avec la ville.

 

Nous œuvrerons pour que 2020 soit comme un tournant. Clairvoyant, rassurant et enthousiasmant. Sous le signe du lien et de la préservation de notre environnement.

 

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10 octobre 2019

Point commun

Enfin ! Au bout de 5 ans de mandat, nous avons trouvé un point commun avec la majorité municipale. Et c’est inattendu. Dans le numéro 23 d' Atouts Tarn on peut lire la plainte des élus d’opposition (dont 4 élus de la majorité albigeoise).
Le cumul de mandat pose toujours question. Cette concentration de pouvoir et d’indemnité est gênante, et le temps que ces responsabilités exige empêche probablement de toutes les honorer convenablement. Sinon comment comprendre le peu de contradiction qu’ils offrent à la majorité départementale.

Mais là n’est pas le rapprochement.

Ces élus dénonce la communication départementale. Ils estiment « ne plus avoir droit au chapitre » alors qu’eux aussi ont été élus « dans les urnes ». Une fois versées les larmes causées par cette subite indignation, on se demande si ce n’est l’hôpital qui se moque de la charité.

En effet n’y a-t-il pas plus belle propagande que notre Albimag. Les élus d’opposition n’y participent pas, n’y sont jamais cités. Sauf parfois dans la tribune libre de la majorité pour y être moqués, méprisés voir insultés.
Nous qui demandons constamment la tenue de commissions de travail. Nous qui manifestons notre envie de contribuer au débat. Nous qui œuvrons dans l’intérêt général, sans état d’âme et sans caméra ni service de presse pour relayer nos idées et nos actions.
Alors oui chers amis de la majorité avant de dénoncer un mauvais traitement qui vous serait fait, soyez exemplaires, courageux et loyaux envers les citoyens qui nous ont élus. Pour ne pas être de la propagande, les outils de communication doivent être ouverts à toutes les voix. Que l’on soit, comme vous, les moins bien élus depuis plus de trente ans ou le plus adoubé, l’obligation est la même. Elle est morale. Aimer et protéger la démocratie c’est laisser toutes les voix s’exprimer, tranquillement. Les nier c’est en avoir peur. Et la peur est mauvaise conseillère.

6 juin 2019

Le Nous ou le Moi ?

La confusion règne en France. Les partis politiques traditionnels « de gouvernement » sont déboussolés. Idéologiquement. Le parti présidentiel envoie les CRS sur ses citoyens et résume la vie publique à « Moi ou le chaos ». C’est à dire l’extrême droite. Une politique très à droite, anti-écologique, libérale pour une élite en pouvant se permettre (ou se l’imaginer) d’être ultra répressif socialement. Mais la gauche n’a pas disparu. Celle protégeant les plus fragiles, croyant à plus de biens communs, de services publics efficaces, à l’accomplissement des individus avec l’ascenseur social. Celle qui promeut la redistribution des richesses, la diversité des cultures, l’éducation, le droit de manifester, la liberté, l’indépendance de la presse, l’entraide entre les peuples.

 

L’équipe municipale qui court après le label « En marche » nous offre depuis 25 ans :

  • des fermeture d’écoles pour des raisons comptables sans considérer le bien-être de nos enfants

  • Des centres commerciaux comme lieux de vie

  • Des services publics reculant partout notamment dans les quartiers populaires de plus en plus laissés de côté

  • La hausse des impôts fonciers

  • Des aides massives à des PME alors que l’agriculture, les petites entreprises commerciales, artisanales sont abandonnées. Pourtant les perspectives d’emploi et d’écologie se situent dans ces secteurs.

  • De l’arbitraire dans l’attribution de subventions au monde associatif. Pourquoi tout est fait pour sauver certains à grands renforts d’argent public alors que d’autres sont tout bonnement ignorés ?

  • De l’opacité sur l’utilisation de l’argent public. Impossibilité pour les citoyens que nous sommes (élus municipaux  représentants des citoyens) d’avoir accès aux documents comptables.

  • Davantage de caméras seules garanties de la tranquillité publique et toujours moins de présence humaine (police, éducateurs et médiateurs).

La liste est longue illustrant cette politique qui fait la part belle au béton, aux décisions autoritaires, opaques au bénéfice des « mêmes » méritants. Localement, nous pouvons contribuer à changer d’échelle sur la transition écologique (aide à la création de filière agricole alimentaire notamment), réinventer la façon de gérer la cité.

Renoncer au Moi pour le Nous.

6 juin 2019

Vœux...pieux ?

Que faut-il souhaiter à notre agglomération pour cette nouvelle année pré-électorale ?

 

° De la démocratie : La majorité albigeoise est fracturée. Une forme de fébrilité s’est installée et cela se ressent dans le fonctionnement de notre agglomération. De l’omniscience de l’ancienne présidence nous sommes passé à la toute puissance. Avoir une majorité absolue implique avant tout pédagogie, respect et responsabilité.

 

° Du contrôle des politiques menées : Notamment en matière de développement économique, nous demandons depuis longtemps qu’un état des lieux des subventions et des aides soit enfin mené afin qu’une évaluation de leur efficacité soit établie. 

 

° De la transparence : Les réunions du bureau communautaire se tiennent toujours sans ordre du jour, sans feuille de présence et sans compte rendu. C’est pourtant cet organe qui décide de tout. Puisque le conseil communautaire vote la plupart du temps (même si des tensions apparaissent à présent) comme un seul homme, sans poser de question, sans débat.

 

 

° Du débat : La plupart des élus n’osent même pas questionner la présidence sur les décisions prises.  Fatalistes devant une majorité albigeoise qui peut décider seule et qui n’hésite pas à stigmatiser les contradicteurs. 

 

 

° De l’ambition : L’agglomération est un levier majeur pour initier les changements radicaux qui doivent être menés en terme de transition écologique, de développement économique, de répartition des richesses, des aides et subventions.

6 juin 2019

Laissez-faire pour quoi faire ?

Avec les dernières avancées et clarifications juridiques, il faut se demander pourquoi laisser la surexploitation commerciale du circuit d’Albi perdurer. Personne ne veut raisonnablement sa fermeture, mais il est à présent envisageable que l’entêtement de l’exploitant et de la mairie cause la perte de ce symbole de la vie locale.

 

Les circuits en ville disparaissent les uns après les autres dans notre pays. Cerise sur le gâteau, la ville va payer 420 000 euros de travaux alors que Mme le Maire avait promis qu’il n’y aurait plus de fond municipaux versés pour le circuit. Et quand sera-t-il lorsqu’il faudra refaire le revêtement de la piste?

 

Ensuite, le SCA. Les comptes 2018 révèlent des pertes lourdes et on nous prépare à l’idée que sans une remontée en ProD2, il ne pourrait plus y avoir de rugby professionnel à Albi. Il s’agit pour nous, depuis le début du mandat, en raison des crises qui agitent le club, de comprendre pourquoi il n’y a pas de garde-fous mis en place pour s‘assurer que les plus de 400 000 euros de subventions moyennes versées au club sont utilisées à bon escient. Nous souhaitons tous une remontée du club et beaucoup pensent également que la C2A serait plus pertinente pour accorder et contrôler les subventions au sport professionnel. A commencer par nombre de clubs et associations qui voient leur ressources baisser.

 

Alors pourquoi tant de laissez-faire?

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6 juin 2019

D'abord une BONNE ANNÉE à toutes et à tous.

Même notre Sénateur et ex-Conseiller Municipal a dénoncé la forte augmentation de plus de 7% de la fiscalité. Ce qui est une double faute et une astuce électorale. Tout d’abord ce n’est pas le bon moment de mettre à contribution les ménages les plus modestes, et donc les plus nombreux. Ensuite, ces prélèvements financent clairement des dépenses de fonctionnement qui partent à la dérive et dont la majorité masque délibérément l’ampleur en refusant de répondre à nos demandes d’explications chiffrées. Ensuite, on imagine bien que pour le prochain budget, la majorité communiquera largement sur la stagnation de la fiscalité en pleine période électorale. Ce qui permettra également de promettre des tas de projets tape-à-l’œil. De vieilles méthodes pour servir l’ancien monde.

 

Nous en sommes donc déjà à 4 démissions dans la majorité, soi-disant pour raisons personnelles, puis maintenant une démission de marque pour raisons (assumées) politiques. Il n’est facile d’être à la fois le Maire le plus mal élu en plus de 40 ans (17,3% des inscrits au premier tour en 2014), de voir son propre camp qui se déchire à ce point et d’avoir la personne qui vous a quasiment cooptée être votre premier adversaire.

 

Il est fort à parier que 2019 sera une année difficile pour la majorité.

 

Que cette nouvelle année soit placée sous le signe de :

  • Plus de biens et de services communs.

  • Une plus grande transparence dans la gestion de la commune.

  • La prise de conscience que l’échelon commune/agglomération permet de transformer la vie des citoyens vers un meilleur destin en particulier en matière économique et écologique.

6 juin 2019

A L'ENVERS ET CONTRE TOUS

Alors que certaines grandes enseignes (groupe Casino et Monoprix entre autres) tirent la sonnette d’alarme, les élus albigeois s’obstinent et persévèrent dans une logique infernale et malveillante. Le développement commercial périphérique dans les villes moyennes doit cesser. Et c’est urgent. 

Car quand la grande distribution aura vidé les centres-villes et les centres-bourgs de toute activité commerciale et de toute activité sociale, que feront-ils ? Comme nous sommes, en France et spécifiquement sur l’Albigeois, déjà largement suréquipés en zones commerciales, ces grands groupes vont s’entre-tuer et nous laisseront des friches, en plus de rues vides, des quartiers sans âmes et des lotissements éloignés des cœurs de ville et des transports en commun. 

Un modèle faux et dangereux, socialement, écologiquement et économiquement.

Les élus politiques doivent retrouver clairvoyance et indépendance pour protéger les citoyens et guider les acteurs économiques pour plus de biens communs, de justice et de fraternité. Car à n’en pas douter, c’est bien de notre mode de vie et de notre bien-être et celui de nos enfants dont il est question.

6 juin 2019

2020

Autant le dire clairement la majorité fracturée, divisée, empêtrée, a d’ores et déjà lancée la campagne des Municipales de 2020. Même si les divisions sur le fond sont de façade, les appétits sont bien réels.


Les calculs politiciens et cyniques, qui vont avoir lieu dorénavant, vont peut être permettre à d’autres de parler du fond et de penser la vie de notre cité au regard des enjeux environnementaux et climatiques. Au regard également des inégalités qui se creusent comme jamais et, que depuis 25, les conservateurs en place refusent d’aborder autrement que par la politique du pansement. Politique souvent opportuniste d’ailleurs car déclenchée par des aides d’autres collectivités ou de l’État. Sans les euros du programme « Action Cœur de ville », aucune initiative n’était programmée pour lutter contre la désertification des centres-villes.
Désertification que ces mêmes conservateurs ont largement contribué à créer.


Le transport, la construction de logements, l’implantation de services publics, la revitalisation des centres-bourgs, les aides au développement économique et au mouvement associatif, la facturation de l’eau et la fiscalité locale sont autant d’enjeux cruciaux qui doivent mieux permettre de penser la répartition des richesses au sein de notre communauté et de contribuer positivement au enjeux climatiques et sociaux considérables.

6 juin 2019

Contre le cours de l'histoire

Un circuit en ville, patrimoine de la collectivité, que l’on donne à un ami qui l’exploite jusqu’à l’écœurement de milliers de citoyens, manifestement au mépris de la loi et de la santé. Donnons une nouvelle vocation à ce lieu emblématique sans qu’il soit une nuisance. 

 

Des quartiers populaires laissés pour compte depuis 25 ans. Où le mal-vivre et la pauvreté progressent. Et, où notre police municipale ne se rend même plus. Essayons de penser un nouvel urbanisme, des services publiques de qualité, des écoles, de la prévention.

 

Des enjeux écologiques niés et gérés à coup de communication. Comme, par exemple, l’autosuffisance alimentaire, qui ne se décrète pas mais se construit d’arrache-pied. Œuvrons à créer des filières, des formations, des infrastructures de grande qualité. À la mesure de l’enjeu. Il y a là les emplois de demain. 

 

Un développement économique basé sur le tout-tourisme et le tout-supermarché. Alors que l’été 2018 a vu une forte baisse de fréquentation de notre cité. Que le tourisme de masse commence à questionner les consciences. Comme l’étalement urbain anarchique tant de fois dénoncé et les centres-villes désertés. Les cités peuvent se développer avec intelligence, en mélangeant les activités, en densifiant un habitat beau et de qualité ainsi qu’en repensant la convivialité.

 

Tous les ingrédients de l’ancien monde, opaque, communiquant, financier et incapable de se saisir des grands enjeux de notre temps.  

Alors que nous avons besoin d’élus indépendants, écologistes, œuvrant pour plus de biens communs et de protections des plus modestes.

6 juin 2019

Rendez-vous

Nous vous donnons rendez-vous à la rentrée de septembre en espérant que vous aurez tous pu passer de bonnes vacances estivales.

Néanmoins quelques dossiers brûlants seront traités durant cette période.

La police municipale, dont les missions, les effectifs, le management et les moyens sont sous dimensionnés et si controversés. Elle va recevoir de nouveaux locaux préfabriqués dont on peut déjà douter de l’efficacité. Leur localisation, leur confort et leur coût posent déjà mille questions.

La fameuse passerelle, dont le budget est en train d’exploser, sera l’objet de toutes les attentions.

L’école Camille Claudel dont le juste combat des parents d’élèves continue.

La gestion des désillusions sportives du SCA et du foot féminin.

La construction des deux nouvelles zones commerciales en cours, malgré les levées de boucliers tant au niveau local que national, nous rappelle que l’idée absurde (pour la majorité municipale) d’un moratoire germe partout en France, sauf chez nous.

Et bien évidemment, la gestion du circuit qui pose tant de questions. De nuisance, de pollution, de financement notamment. Autant d’enjeux pour lesquels la majorité est bien mal embarquée.

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Albi Groupe socialiste et citoyen
  • Représentant de la liste PS-PRG, nous mettons notre énergie au service de la ville d’Albi, de la communauté d’agglomération et de ses habitants. Ce blog est un outil d’information et d'échanges. Ensembles, nous serons une opposition clairvoyante.
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