LE PIRE
Lors du dernier conseil municipal, Mme le Maire a opté pour le pire scénario sur la gestion de la présence pour le moins déterminée des opposants à la fermeture de l’école Camille Claudel.
Elle aurait pu faire évacuer manu militari la salle. La méthode forte assoit une autorité parfois. Mais non.
Une autre option aurait été de suspendre la séance et de reprendre le lendemain à huis clos. Mais non.
Laisser les « manifestants » exprimer leurs inquiétudes et leur incompréhension dans cette affaire était une possibilité. Nous aurions pu ensuite reprendre les débats. Mais non.
Au lieu de cela, la séance s’est poursuivie sans qu’aucun débat ne soit possible au vue du bruit qui régnait ce soir là.
Encore une fois, c’est le déni de la réalité qui a primé. Les débats ont continué, comme si de rien n'était, alors qu’il était impossible ni d’entendre, ni d’exprimer quoi que ce soit.
La justice aura d’ailleurs probablement à se prononcer sur la légalité de ce conseil.
Au delà du désastre tant symbolique que démocratique, ce conseil montre encore une fois, l’intransigeance, l’intolérance et l’incapacité à gérer la contradiction de l’équipe en place.
On comprend mieux pourquoi la majorité se fissure de toute part et que tant d’aspirants se voient calife à la place du calife.